Un monde-cerveau, comme on dit à propos des oeuvres de Kubrick. Se demande combien de temps elle tiendra mais se sait différente. Pour découvrir d’autres films: Les meilleurs films de l’année , Les meilleurs films Drame , Meilleurs films Drame en Format de projection -. Elisabeth recherche le maximum de conscience ce qui implique un renoncement à l’action.
Nom: | persona bergman |
Format: | Fichier D’archive |
Système d’exploitation: | Windows, Mac, Android, iOS |
Licence: | Usage Personnel Seulement |
Taille: | 37.5 MBytes |
Pour les articles homonymes, voir Persona. Voir les livres sur Ingmar Bergman …. Après qu’Alma aie raconté deux fois la même histoire du rejet de son enfant par Elisabeth, les visages des deux femmes se superposent après « effets spéciaux » éclairage de la moitié des visages et superposition. Mais les acteurs souffrent de la dichotomie qui se crée entre le monde de la représentation et la réalité tangible des choses. Cela passe par exemple par un soin tout particulier apporté aux transitions ou à la mise en scène des plans fixes, où chaque mouvement semble étudié pour être le plus puissant possible. Le film se compose de trois strates entrelacées.
De ces visions, le cinéaste tire en deux semaines un scénario, quitte son lit, et une semaine plus tard démarre le tournage à Stockholm.
Cette urgence, ce besoin de créer, irriguent chaque minute du film. En abordant les années 60, Bergman offre ses films les plus purs: Les CommuniantsLe SilencePersona Purs au sens où le cinéaste se confronte directement à ses sujets, avec son imaginaire, sa logique propre.
Ce sont ses films, son univers, son cinéma. Physique tant le film est en contact direct avec le spectateur. Bergman bergmna sur berrgman série de portraits de défunts: Un des visages peersona filmé tête en bas, comme si de nouveau nous observions le film depuis la lampe de projection. Après un cut imperceptible, les yeux de la morte se sont ouverts. Persona est une histoire de frontières poreuses, frontières entre deux femmes, entre deux folies, entre bergmn monde de la fiction et la réalité, entre différents niveaux de représentation.
Les plans sur les mourants nous font un instant croire à une tentative de représentation de la réalité, mais le cut et la renaissance nous font de nouveau pénétrer dans un espace purement fictionnel.
Par le double mouvement du cut et du changement de point de vue, Bergman nous a fait pénétrer dans le film. Nous sommes dorénavant aux côtés des créations de Bergmannous voyons les artifices qui préexistent au film, nous sommes des personnages de fiction.
Persona de Ingmar Bergman () – Analyse et critique du film – DVDClassik
Expérimentations sonores, expérimentations visuelles, Bergman multiplie les figures « impures ». Avec Nykvist, il surexpose, utilise de violents contrejours comme dans Monika. Il fait avancer les ombres, noie ses personnages dans la nuit. La place du regard est au centre de Persona.
Du moins en façade, sur le papier, dans le contrat.
Elle est emportée par ce déluge de paroles et livre ses expériences les plus intimes à perdona figure silencieuse et attentive qui lui fait face. Mais les acteurs souffrent de la dichotomie qui se crée entre le monde de la représentation et la réalité tangible des choses.
Elisabet et Johan Vogler souffrent bien des mêmes maux. Un espace à la réalité mouvante qui épouse les circonvolutions des rêves et des fantasmes. Un monde-cerveau, comme on dit à propos des oeuvres bregman Kubrick.
Elisabet désirerait ne plus vivre que par persoba corps. Bergman convoque Jung de manière affichée, la persona représentant dans ses théories le masque social. Le titre du film renvoie également aux masques que portaient les acteurs de la Rome antique.
Dans le film, Elisabet Vogler en perdant son masque, perd aussi sa voix.
Face à cette figure silencieuse, on ne peut plus que regarder pour essayer de comprendre. Tous les autres sens ayant disparu, il bergmn reste plus que le regard.
Elisabet souffre des mêmes affects. A force de porter un masque, une personaelle ressent le besoin de se raccrocher au réel.
Ciné-club : Persona d’Ingmar Bergman
Au début du film, Elisabet regarde terrorisée la télé. Elisabet est parvenue un instant à quitter la sphère de la représentation du monde pour un instant renouer avec la réalité. On retrouve comme dans Les Communiants un réceptacle vide, mutique, qui reçoit un flot ininterrompu de paroles. Une fusion bregman un transfert, on ne sait trop.
Persona (1966) de Ingmar Bergman
Un regard lancé par Elisabet à Alma semble provoquer un échange de personnalité. Elisabet voit alors, depuis Alma, son propre corps qui lui était devenu étranger. Persona est un film inépuisable, à la perfection formelle éblouissante.